Kindness is strength
Abel Fenwick
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Abel Fenwick
Kindness is strength
Devant l’entrée du gymnase, Abel trépigne. Son bracelet électronique indique qu’il est arrivé en avance. Inhabituel pour quelqu’un qui, d’ordinaire, se pointe toujours à l’heure ou un peu en retard. Mais aujourd’hui est un jour spécial. Le sourire radieux, le regard pétillant, Abel se balance sur ses pieds comme un jogger en train de s’échauffer. L’image est d’autant plus flagrante dans sa tenue sportive moulante bardée de néon, et dans ses chaussons d’un blanc immaculé. Serviette sur l’épaule, cheveux maladroitement attachés en chignon, barbe resplendissante de shampoing, le scientifique patiente pour ce qu’il considère comme sa dernière victoire en date.

Aujourd’hui, Dyvan Welch va l’accompagner au yoga.
Mieux, elle s’y essaiera elle-même.

Quel bonheur ! Quelle joie intense ! Il faut dire qu’il ne cesse de la taquiner avec ça depuis quelques semaines. Mais il reste persuadé que c’est elle qui a franchi le cap. Abel ne tient plus en place. Il ne saurait dire si son trop-plein d’allégresse lui vient de sa propre satisfaction, ou du fait qu’elle ait accepté de passer du temps avec lui. Jamais il ne se serait attendu à ce qu’elle daigne quitter un instant ses machines pour renouer avec le contact humain. Froide et terrible Dyvan, créature à mi-chemin entre la femme et l’IA. Peu ont osé l’approcher – mais Abel ose tout, c’est à ça qu’on le reconnaît. Pour son collègue, derrière cette carcasse polaire se dissimule peut-être un cœur timide. Dyvan serait simplement une introvertie tenace qui ne sait pas s’amuser. Et elle est si tendue qu’elle doit avoir des crampes terribles en fin de journée ! Ainsi, Fenwick a décidé qu’il était de son devoir – en tant que collègue et meilleur ami autoproclamé – de l’ouvrir au monde. Ou, du moins, de lui ouvrir les chakras.

Et la voilà qui arrive ! Sourire étincelant collé aux lèvres, Abel lui fait un grand signe de la main. Sa voix de baryton tonne dans le corridor :

« Coucou ! Je t’attendais, tu es pile à l’heure ! Et tu es divine, comme d’habitude. »

Et de lui tendre une serviette, tout enthousiaste de la voir.

« Tu vas voir, tu ne regretteras pas. », ajoute-t-il, clin d’œil à l’appui.

D’un geste, il l’invite à le suivre dans une salle immaculée au parquet ciré. Un miroir reflète les exquises silhouettes des sportifs les plus convoités de l’Alpha Chimera. Des tapis s’alignent avec une précision géométrique sur le sol. Une coach aux origines indiennes distribue à tout va des « namasté » à ses élèves. Abel ne manque pas de lui répondre presque religieusement, avant de lui présenter la nouvelle arrivante. Souriante, la quarantenaire fait signe aux deux partenaires de s’asseoir sur des tapis. Plus sage qu’à l’accoutumée, Abel s’exécute derechef, lançant un sourire complice à Dyvan.

Tout cela promet d’être chouette !
Mar 11 Juil - 16:52
No absolution, only domination
Dyvan Welch
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Dyvan Welch
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La promesse la plus stupide qui soit.
Et pourquoi avoir accepté? Abel était sans doute une des personne avec lequel Dyvan avait le moins de chose en commun. Au point qu'il lui était parfois difficile de le supporter. Trop de légèreté, trop de joie, trop de... Tout. Mais il y avait aussi cette bonté dont il était doté et que la scientifique, sous ses grands airs froids, buvait jusqu'à la lie. Il fallait croire qu'elle avait toujours eu ce faible pour tout ce qui était à l'opposé de son ignoble caractère. Mais de là à l'avouer? Jamais. Abel était fait de cette lumière qu'elle espérait trouver à travers la vie dans la colonie. Quelque chose de vrai, de simple. Une nouvelle vie.

Lorsque Dyvan arrive, c'est à la seconde près où l'heure affiche vingt-et une heure. Une séance de yoga... Une séance en soirée, sans doute plus paisible, plus reposante. C'est ce qu'elle se dit, tout du moi. Vêtu d'un leggings blanc et d’une brassière assortit, la scientifique observe l'endroit. Elle venait chaque jour au gymnase, pratiquer du vélo d'intérieur ou encore la course du tapis. Mais du yoga? Oh quelle mauvaise idée avait-elle eu de dire oui quand Abel l'avait charmé de sa douceur pour l'inviter à lui tenir compagnie. Alors quand le botaniste arrive dans son champs de vision, la jeune femme lève une main et recule, imposant une distance de sécurité entre eux. Et qu'est-ce que c'était que ce jeu de mot sur son prénom? Minable.

« Oui euh... Bonsoir Abel. »

Malgré elle, une forme de mépris travers ses prunelles quand il affirme qu'elle ne regrettera pas son expérience. Voilà une chose dont elle doute considérablement. Dyvan soupir, entrant à son tour dans la pièce. Elle ignore les namasté, elle ignore les sourire, les signes de tête ou de main en guise de salut et se contente de prendre place près de Abel, sur le tapis de yoga adjacent au sien. Rapidement elle se déchausse et s'assoit, observant le reste des colons. Bon sang, tout ces gens avaient le sourire aux lèvres et semblaient aussi perché que ce pauvre Abel. Le bonheur était-il une maladie contagieuse ici? Lentement, Dyvan se penche vers son comparse, lui jetant un regard inquiet et murmure.

« Est-ce qu'on est tous obligé de sourire pour faire du Yoga? Je ne sais pas si je pourrais... »


Mar 11 Juil - 22:51
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Abel Fenwick
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Abel Fenwick
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Abel cligne des yeux à la demande de Dyvan. Quelle question saugrenue ? Son regard interpellé balaie l’assemblée et remarque le sourire béat sur le faciès de chacun. Une situation tout à fait normale pour lui, d’où son étonnement. Une atmosphère sereine qu’il aimerait voir généralisée au sein du vaisseau. Mais pour certaines personnes – comme sa chère collègue – ce devait être plus difficile. Il tourne de nouveau son visage amical vers sa comparse. Son expression rayonnante creuse de petites ridules au coin de ses yeux.

« Tu n’es pas obligée, si ça ne te plaît pas. Mais sourire est très stimulant pour les muscles du visage ! »

Faire des grimaces et rire à gorge déployée aussi. Mais un éclair de génie lui signifie que Dyvan n’est sans doute pas prête pour ce genre de révélation. Le mal-être transcende la personne froide qu’elle est. Il n’y a qu’à la faire fondre, en douceur. Après tout, si elle se montre un peu plus complice, leur collaboration scientifique ne s’en portera que mieux.

La professeure s’assied en tailleur en face de l’assemblée. Les mains sur les genoux, le port altier, elle prononce les mots tant de fois dévoilés depuis la fin de la stase :

« Comme toujours, nous allons commencer par une relaxation initiale. Allongez-vous, bras et jambes un peu écartés, et respirez profondément. »

Abel s’exécute avec une rigueur militaire. Sa silhouette athlétique s’allonge avec souplesse sur le tapis. Il laisse ses membres se détendre le long de son corps. Penche la tête sur le côté pour regarder Dyvan comme un maître le ferait avec son élève. À ceci près qu’elle gagnerait sans doute s’ils participaient à un concours de maturité. Il ne peut s’empêcher de lui dicter sa conduite :

« Respire doucement, avec le ventre. Ça va t’apaiser en un clin d’œil. »

Et de redresser la tête, yeux clos, pour commencer lui-même l’exercice. La sérénité gangrène son visage à une vitesse folle. L’ataraxie coule en lui comme un breuvage léger. Il semblerait presque endormi, ainsi allongé. Laissant défiler le temps au ralenti, plongé dans une seconde stase. D’une minute trente, cette fois. Son demi-sommeil s’étiole quelque peu lorsque la mentor prend de nouveau la parole.

« Maintenant que tout le monde est bien reposé, nous allons poursuivre avec des salutations au soleil. »

Il rouvre les yeux. Le nom porte à sourire. À quelle distance leur Soleil se trouve, lui ? Certainement assez pour qu’ils ne puissent plus le voir. Encore moins le saluer. La portée métaphorique du yoga lui paraît d’autant plus flagrante. Abel se redresse, prêt à poursuivre l’entraînement qu’il connaît par cœur.

« Étirez-vous… Faites comme si vous étiez un arbre, dont les branches atteignent le ciel. Grandissez-vous le plus possible. »

En bon botaniste, il ne peut s’empêcher d’apprécier l’image.

« Maintenant, redescendez, doucement… Vos mains doivent toucher vos pieds sans devoir plier les jambes. »

Ça va devenir amusant.
Mer 12 Juil - 1:10
No absolution, only domination
Dyvan Welch
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Dyvan Welch
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Sourire, stimulant pour les muscles du visage? Dyvan lâche un rire nerveux, son faciès figé et tendu au quotidien lui demandait probablement plus de travail que de sourire. La jeune femme suit Abel du regard, l'observant s'allonger en suivant les instructions du professeur de Yoga. Lui comme tout le monde. Dyvan réalise alors qu'elle est encore la seule à se tenir assise.

« Oh! »

Geint-elle avant de soudainement basculer en arrière pour imiter ses comparse. Malgré tout, son regard furète sur les participant du cours. Tout le monde à l'air détendu, heureux. Il y a ce moment de flottement où Dyvan garde les yeux ouvert, fixant le plafond de la salle. Et maintenant? Cela ne lui faisait rien, absolument rien.

Respire doucement, avec le ventre. Ça va t’apaiser en un clin d’œil.

Ah! Dyvan pivote le visage, fixant Abel avec perplexité. N'est-ce pas déjà ce qu'elle faisait? Grognant, la scientifique laisse sa tête retomber, inspirant profondément. Le ventre, le ventre... Elle s’exécute mais plus les secondes passent et plus elle se sent tendu. N'est-ce pas l'inverse qui devait se produire? Mais le guide fini par ordonner une changement de position, bien heureuse de pouvoir enfin se relever, Dyvan redresse le torse en soufflant un grand coup, voûtant le dos avant de fixer la foule d'un blasé. Est-ce que ces gens venait tous de se plier avec une souplesse déconcertante pour saisir... leurs pieds? Anxieuse, Dyvan détails la foule dont Abel qui semblait parvenir à cette position sans le moindre effort. La jeune femme dégourdit. Allez, courage! Cela ne pouvait pas être si difficile! Elle inspire et penche son buste, tendant les bras, sentant une vive tension derrière ses genoux et...

crac

Un couinement douloureux passe les lèvres charnues de Dyvan relève le visage avec un air alarmer. La douleur venait de la prendre, partant de ses reins jusqu'à sa cuisses en traversant son fessier. Elle étouffe un gémissement avant de fixer Abel du coin de l'oeil.

« A... A... Abel! Je suis coincé!!! »
Mer 12 Juil - 23:00
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